Ce troisième rapport analyse l’impact de l’introduction du salaire minimum à Genève sur l’emploi, à l’aide de la méthode des “différences de différences” déjà utilisée dans les deux rapports précédents. Cinq secteurs à bas salaires sont pris en compte : hébergement- restauration, activités de nettoyage, coiffure et soins de beauté, blanchisserie-teinturerie et les services de déménagement.
L’analyse s’appuie sur les données annuelles anonymisées de la STATENT (2014-2022).
L’anonymisation empêche de suivre les variations d’emploi au sein des établissements, ce
qui impose une agrégation des données au niveau géographique des districts. Cette base
de données permet néanmoins d’observer l’évolution du nombre d’emplois, du nombre
d’équivalents plein temps (EPT) et du taux d’activité moyen. Pour isoler l’effet du salaire
minimum sur l’emploi, le canton de Genève est comparé à des cantons sans salaire
minimum – Vaud, Valais, Fribourg et Berne – permettant de contrôler pour des effets
communs et indépendants du salaire minimum.
